En ce moment, je me sens tellement bien. Ça fait deux ans que je flottais sans objectif. Un putain de burn-out aux trousses, qui m’a laissé figée, incapable de prendre une décision qui me propulse plus loin que trois mois.
La stabilité. C’était vital pour me reconstruire. Et là, un CDI qui me comble a été la clé.
Je suis tellement heureuse d’avoir poussé la porte de ce MBA. Je suis hyper motivée... mais aussi hyper tentée de tout lâcher dès le début. J’ai peur d’être en retard, de me laisser submerger, et de tout abandonner. Je gère ce doute en me répétant sans cesse qu’il n’y a pas de plan B. Pas d’échappatoire. C’est un plan A, et c’est tout.
J’ai hâte de rentrer dans le rythme. Je commence déjà à me créer des routines. J’ai réinstallé Notion, dédié à ma double vie de salariée/étudiante. Je me force à m’asseoir à mon bureau aux mêmes horaires que j’ai programmés pour bosser sur mon MBA. Et je m’oblige aussi à retourner sur les réseaux et à poster régulièrement.
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....... Bah ouais, en marketing et communication, je sais que ça fait partie du jeu, alors autant s’y remettre tout de suite. Ça fait plus de deux ans et demi que je n’y avais plus mis les pieds. Le côté "dépendance aux réseaux" ne m’avait pas manqué du tout, et je vais devoir sérieusement réapprendre à couper. Mais en même temps, je retrouve l’amusement.
Les interactions sociales, le challenge de repartir de zéro avec un compte vierge. C’est drôle, c’est stimulant. Et sans la pression du chiffre d’affaires cette fois.
Côté salariat, j’appréhende un peu mon rythme. D’habitude, je suis hyper assidue (et stressée) à l’approche des formations que j’anime. Là, je suis en formation toute la semaine prochaine, et je n’ai même pas ouvert mon classeur avec mon déroulé pédagogique. Pas même préparée le brise-glace du lundi matin.
Je me laisse jusqu’à dimanche soir pour revoir tout ça. Ok, je connais mon sujet, ce n’est pas ma première fois.
Pourtant, je veux toujours donner un max d’énergie à mes stagiaires, et ça, ça se prépare. Leur proposer des outils sans être trop professorale, vulgariser au max. Ah, rien que d’écrire ça, je sens le stress qui monte !
Objectif de la semaine : rester focus sur les deux fronts, et surtout, être constante. Pas de plan B.
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